Le monde des grands

(26 novembre)

Non content d'avoir découvert que sa maîtresse, un jour, a été une petite fille, comme son papa et sa maman ont été des enfants, le P'tit Mousse tente aussi de se projeter dans son avenir, ou de comprendre ce qui se passe quand on est plus grand.
Il nous a ainsi expliqué l'autre jour que dans l'école du Pirate, il y avait des maîtresses et des élèves, mais que, pour le Pirate, les élèves étaient des copains. (Oui, non mais bon mettez-vous à sa place, aussi: dans cette famille, presque tout le monde va à l'école, mais dans une école différente, de la maternelle au lycée, et bien sûr je n'ai pas le même rôle que mes enfants, dans mon école, si bien que, moi, je parle d'élèves.)
Et puis, le jour où je l'ai gardé parce qu'il était malade, il a imaginé la scène, vue par mes élèves. Ils arrivent devant la salle, la porte est fermée, et ils se disent que la maîtresse est malade. "Mais non, c'est pas la maîtresse, qui est malade, c'est son fils!", s'esclaffe-t-il, bien content de jouer un tour aux lycéens. Il a ajouté que du coup, ils étaient rentrés chez eux. Parce qu'il ne sait pas encore que je n'ai pas la même classe toute la journée, et que les élèves changent de prof à chaque heure. Je me souviens avoir eu du mal à expliquer la même chose au Pirate... Alors j'ai renoncé à lui expliquer que je ne commence pas toujours à la même heure le matin.
Et puis, il ne conçoit pas non plus que les différentes écoles puissent avoir des horaires différents. L'an dernier, le Pirate était souvent rentré avant nous, parce qu'il finissait à peu près en même temps que ses frères, et que le car le cueille au sortir du collège. Cette année, le primaire finit plus tôt (et commence plus tôt aussi), et même si je traîne un peu pour récupérer le P'tit Mousse, nous arrivons à la maison avant le Pirate. Il ne peut pas en être autrement, malgré les désirs du petit dernier.
C'est compliqué, la vie de grand...

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En passant le temps

(22 novembre)

Quand j'ai laissé ma voiture au garage, et que j'ai dit à la secrétaire que j'allais me promener en attendant, elle m'a prise pour une folle. Il y avait quand même cinq heures à attendre.
Mais j'avais prévu mon pique-nique, le canal n'était pas loin, et j'aurais eu bien tort de me priver de cette atmosphère magnifique.

Des reflets

Des jeux de lumière

Un chêne somptueux (parmi d'autres)

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Revenir à des choses simples

(20 novembre)

Non, les gens, je ne vous oublie pas. J'ai juste plein de choses à faire, et pas grand chose à raconter. Ou rien de très passionnant.
Alors voici juste quelques nouvelles, pas très bien rangées et sans fioritures.
En fin de semaine dernière, nous avons fait un petit retour dans le temps: la chaudière est tombée en panne, nous privant d'eau chaude et de chauffage par la même occasion. J'ai dû faire chauffer de l'eau sur le gaz, au croonde et dans ma ridiculement petite bouilloire pour faire la vaisselle. Idem pour doucher les enfants, avec un seau. Ils ont trouvé ça très amusant. Moi, j'étais très heureuse d'avoir du shampoing sec et de nouveau de l'eau chaude, mardi soir, enfin, pour me laver les cheveux. Quant au chauffage, nous avons dû nous contenter du poêle et de la cheminée fraîchement ramonée. C'était nettement insuffisant: il faisait 15 dans les chambres des enfants. Le chien chaud a repris du service, et j'ai ressorti les draps en flanelle...
Comme un malheur n'arrive jamais seul, la voiture faisait des caprices de suspension, et j'ai dû l'emmener au garage. Elle y a passé beaucoup de temps, et j'en ai profité pour marcher le long du canal. Il faisait beau, c'était très agréable. Peut-être que je mettrai quelques photos bientôt. Mais je n'ai pas pu saisir au vol les quelques papillons qui croyaient au printemps.
Pourtant, l'automne et la grisaille sont bien là. Ce qui explique peut-être mon manque d'entrain. Vivement le week-end!

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Petit chaperon rouge

(13 novembre)

Préambule qui n'a rien à voir: figurez-vous que pour compenser le nouveau mercrendredi d'hier, ma plus longue journée de cours de l'année, je suis aujourd'hui restée chez moi pour garder un P'tit Mousse malade, et qui, à l'heure qu'il est, est toujours à la sieste.
Bref.

Quand j'étais à la maternelle, il y avait un carnaval à l'école. En tout cas, il a eu lieu au moins une fois, et j'étais déguisée en petit chaperon rouge. Je n'en ai qu'un très vague et approximatif souvenir. Ma maman avait vraisemblablement cousu une cape rouge, et j'avais un panier. Ce panier, je l'ai gardé longtemps, il a servi à ranger des billes.
Néanmoins, il reste en moi une trace indélébile de ce déguisement, et elle ressurgit parfois.
La première fois, c'était lorsque je me suis cassée la jambe. Je me suis fais apporter ma robe de chambre à l'hôpital (j'y ai passé trois semaines, à cause de soucis de cicatrisation) pour pouvoir déambuler dans les couloirs. Et l'un des aides-soignants (un gars très sympa, mais ils étaient tous vraiment bien, dans ce service - je ne vais pas en dire du mal, une de mes camarades de danse y travaillait comme infirmière) m'avait surnommée "le petit chaperon rouge", parce que, oui, ma robe de chambre était rouge et avait une capuche. (J'ai toujours cette robe de chambre, mais le rouge tire désormais vers l'orange.)
La dernière fois, c'était la semaine dernière. Je retournai sur le parking après les cours, il pleuvait, et un collègue qui arrivait m'a fait tout haut la réflexion que je venais de me faire: j'avais, avec le petit bois en arrière plan et la capuche sur la tête, un faux air de petit chaperon rouge. Même si la couleur de mon manteau est officiellement "framboise", ou quelque chose du genre...

C'est grave, docteur?

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Parlons hockey

(7 novembre)

Le hockey fait l'actualité de ma semaine.
En version pas très drôle: mon papa a reçu un mail en allemand, d'un pseudo opérateur de téléphone (moi," i tpt ", je ne connais pas), lui demandant de payer la modique somme de 134 euros et des brouettes, pour une facture de juin due en novembre (déjà, bonjour la cohérence du message). Mon anti-virus m'a formellement déconseillé de me connecter à la page indiquée en lien sur leur message. Le hockey, dans tout ça? L'expéditeur de cette pseudo facture avait comme adresse hockey@machintruc.de, ce qui, avouons-le, fait moyennement sérieux, tout de même. Vous imaginez recevoir une facture de Boue-Higue ou de Violette avec football@operateur.fr, vous?
En version plus drôle, grâce au P'tit Mousse. Mercredi, il est rentré du centre aré de loisirs en racontant qu'à l'école, ou plus précisément à l'espace polyvalent, ils avaient "joué au hockey, mais sans les patins". Et il a continué, expliquant qu'il fallait laisser glisser la balle avant de la "taper avec la brosse". Comme quoi, une seule lettre peut faire la différence. (Je sens que les approximations linguistiques du P'tit Mousse n'ont pas fini de me faire rire.)

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Reprise

(5 novembre)

Ce n'est pas, je pense, le changement d'heure, qui me dérange le plus. Mais bien le fait de devoir retourner en classe. Manifestement, les élèves sont entrés en hibernation (en mode bavardage, toutefois, pour certain-e-s)...
K. aussi a du mal: ce matin, il s'est étonné que je me lève alors qu'on est mercredi. Et il pensait aussi ne pas avoir à conduire quiconque à l'école. Les nouveaux rythmes, il ne s'y est pas encore habitué...

(Mise à jour du vendredi: j'avais déjà utilisé ce titre ici, dans des circonstance nettement moins agréables!)

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