Mutineries

(29 juin)

Il y a des moments où les enfants sont supposés dormir.
Par exemple, le mercredi midi, entre le repas et le départ au cours de natation. Ou alors, le soir, à dix heures et demie.
Et il y a des enfants qui se rebellent.
Ainsi, mercredi, quand je suis allée réveiller les miens pour que les grands mettent leur maillot et pour préparer le petit avant de partir, j'ai trouvé un Pirate comateux et ronflant presque, un Numérobis bien endormi, et un P'tit Mousse assis sur son lit, en train de jouer avec un camion. Bien sûr, comme à chaque fois qu'il ne sait pas quoi faire au lieu de dormir, il avait enlevé ses chaussettes (que je n'ai toujours pas retrouvées depuis, une mission spéléologique sous son lit s'impose).
Jeudi, comme j'avais un peu de temps, j'étais passée à la toute nouvelle fnaque et j'y avais trouvé deux livres de séries inconnues mais aptes à plaire au Pirate. Jusqu'ici, je m'étais contentée de valeurs sûres, piochant toujours chez des auteurs appréciés de sa jeune personne. C'est pourquoi il fit d'abord la moue lorsque je lui annonçai mes acquisitions. Au repas du soir, les romans étaient toujours sur la table, et il a commencé à les feuilleter en maugréant qu'il ne connaissait pas les personnages. Mais à 22h 30, comme j'allais me laver les dents, j'ai aperçu de la lumière dans sa chambre, et je l'ai surpris en train de lire. Cet enfant ne résiste pas à l'appel de la lecture. Il a été grondé quand même.

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Un an...

(28 juin 2012)


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Une journée comme je les aime

(26 juin)

Bon, ce matin, j'ai quand même été obligée de me lever plus tôt, parce que nous avions une réunion de préparation à la rentrée. Il a donc fallu conduire les nains à la garderie ou chez la nounou, avant d'arriver pour 9 heures au collège.
Là, on a plaisanté sur le temps digne d'une vraie rentrée (tu parles, j'ai dû mettre mes phares dans le brouillard, en chemin, et il y a un malheureux qui a réussi une sortie de route sur sol glissant, sa voiture était dans le fossé); sauf que le jour de la pré-rentrée, nous n'avions pas de veste...
Et puis on a écouté le principal nous parler de la répartition des services et des effectifs par division, tout un tas de trucs qui ne me concerneront peut-être même pas, puisque je suis sur un BMP (ou bloc de moyens provisoires, mêmes s'ils durent), et à 10h 30, c'était fini. Sauf pour mes collègues chargés de répartir les élèves dans les classes pour l'an prochain.
Autant dire que j'avais la journée devant moi. Dommage que les soldes ne commencent que demain. J'ai malgré tout fait un tour à Dodécathlon, Numérobis me réclamamant des lunettes pour aller à la piscine. Et puis je suis passée au magasin bio acheter des gâteaux trop bons.
Et puis je suis allée moi-même à la piscine. J'ai fait quatre série de six longueurs (il paraît que c'est un bassin de trente mètres), ce que je ne trouve pas si mal pour une reprise. J'avais un peu de mal à marcher, en sortant de l'eau, tellement j'avais bien fait travailler mes petites jambes. Rien à voir avec les mamies qui barbotent.
En rentrant, je me suis fait chauffer quelques restes au micro-ondes, avant de m'attaquer au ménage. Et là, je profite du temps qu'il me reste avant d'aller récupérer le P'tit Mousse pour l'emmener à l'école, où Numérobis et sa classe doivent nous montrer leur chorégraphie sur Singin' in the rain.
Je ne sais pas si c'est la piscine ou le fait de ne plus avoir de cours à préparer, mais je me sens beaucoup mieux.

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Pourquoi c'est bien de vivre à la campagne

(22 juin)

Quand tu habites à la campagne, tu peux aller voir les vaches à pied avec tes enfants. Ou les envoyer tous seuls, à vélo si ça leur chante, parce qu'il n'y a pas besoin d'aller sur la route pour trouver des vaches. Si tu y vas à la bonne heure, tu peux même assister à la traite.
Quand tu habites près d'une ferme, et que ton agriculteur de voisin est raisonnable, il se peut qu'il ait des ruches, et que tu puisses montrer un essaim à tes enfants et leur expliquer les abeilles, la reine, la révolution, la fuite à Varennes dans ta haie, tout ça. Et ils trouvent étrange le voisin déguisé en cosmonaute qui vient récupérer son essaim ("Il a perdu une dent!").
Quand tu habites à la campagne, la route et le bruit des voitures sont loin, et tu peux t'endormir tranquille.
Quant tu habites à la campagne, il n'y a pas d'éclairage urbain, et tu peux admirer les étoiles ou le clair de lune (enfin ça, honnêtement, c'est quand il n'y a pas de nuages).
Quand tu habites à la campagne, ou même seulement ailleurs que dans un centre-ville, tu peux avoir un jardin avec des arbres fruitiers, ou juste des framboisiers, et ça, c'est magique, parce qu'il y a de nouvelles baies qui mûrissent chaque jour (et c'est bon, les da, demande au P'tit Mousse).
Quand tu habites à la campagne, tu entends ton chéri rentrer de loin, surtout s'il revient à moto, et tu as juste le temps de finir la vaisselle pour faire semblant d'être une épouse accomplie.
Quand tu habites à la campagne, il y a plein de petites bêtes à regarder dans ton jardin, et aussi des ronces qui s'installent (et qui vont donner des mûres, alors non, on ne les coupe pas cette année).

(J'envisage bien sûr un message en contrepoint sur les inconvénients de la vie à la campagne, mais ce matin, j'étais de bonne humeur.)

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Inivitées surprise

(19 juin)

Aujourd'hui, je voulais aller à la piscine. Je m'étais dit: "C'est cool, pas de troisièmes, j'ai juste une heure de cours de quatre à cinq (oui, je sais, c'est pourri, en vrai), je vais pouvoir faire un tour à la préfecture, quelques courses et puis aller à la piscine sur l'heure de midi, avant de faire mon petit ménage."
Sauf que.
En rentrant des courses, je porte les premiers sacs à la maison, et j'entends comme un bourdonnement. Il y a un nuage d'insectes au-dessus des ruches du voisin. Bon, encore un essaim qui s'en va (il y en avait déjà eu un dimanche, il avait élu domicile chez l'autre voisine). En ressortant chercher le reste de mes emplettes, je vois que le nuage est maintenant au-dessus de ma voiture. Hum. Je rentre les derniers sacs en espérant que les abeilles ne s'arrêtent pas chez moi.
Mais bien sûr, en ressortant évaluer la progression de l'essaim, je me rends compte que le nuage vibre indiscutablement plus bas, en plein de mon côté de la haie. Je me dirige donc vers chez le voisin pour quérir son aide, quand je le vois, scrutant le ciel à la recherche de son nuage d'abeilles. Je lui indique donc l'endroit où, selon toutes vraisemblance, elles sont en train de se rassembler autour de leur reine. Il confirme mon impression. Il faut désormais attendre un peu que l'essaim forme une belle grappe pour lui asséner un bon coup afin de le faire rentrer dans un panier. Quand la reine et le plus gros des troupes seront dans le panier, les autres abeilles les rejoindront. Et l'apiculteur, le soir venu, ira les enfermer dans une ruche toute propre. (Il faut qu'il attende le soir, sinon l'essaim risque de s'envoler de nouveau.)
En attendant qu'il revienne avec son panier, j'ai ça dans ma haie:


Oui je sais, il y a une grappe plus petite en bas, mais le voisin et moi espérons que c'est juste un problème de place sur la branche (lui parce qu'il n'a plus qu'une ruche vide et prête à accueillir un nouvel essaim, moi parce que deux reines, ça veut dire deux fois plus de difficultés pour récupérer le tout).
Les enfants auront donc interdiction d'aller jouer de ce côté-là ce soir. Même si les abeilles sont dans le panier, je ne voudrais pas qu'ils s'en approchent trop. C'est le P'tit Mousse qui va être déçu: il ne pourra aller faire sa razzia quotidienne dans les framboisiers.

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Ca sent la fin...

(15 juin)

C'est la fin de l'année, il fait beau, le soleil brille, on a envie d'aller à la plage, les élèves n'ont plus vraiment envie de travailler, d'autant qu'il n'y a plus de notes, et que j'ai eu l'imprudence de dire que oui, on avait fini le programme. Enfin, moi, j'ai traité tous les points du programme. Pas toujours très en profondeur, mais le principal a été abordé. Quant à savoir ce que mes troisièmes fort préoccupés par leurs hormones en ont retenu, c'est une autre histoire.
Nous aurons la semaine prochaine un emploi du temps spécial, pour permettre aux élèves de troisième de réviser leur brevet, et croyez moi, il y a du boulot. D'un autre côté, c'est idiot, ce brevet: tous mes élèves sauf deux ou trois l'ont déjà, rien qu'avec la note de contrôle continu et celle d'histoire des arts (HIDA pour les intimes, non, ce n'est pas une IST...); il y a un qui ne l'aura pas de toute façon ("Ah bon?" Ben ouais mon grand, il ne suffit pas sourire bêtement en cours pour avoir son brevet; certes, on le donne à pas mal de gens, mais toi, non, t'es vraiment trop niais) et les deux ou trois autres l'auront sans difficulté, vu qu'il leur manque une douzaine de points (soit 4 par épreuve écrite).
Mes enfants préparent plus ou moins la kermesse, en passant par la case "fête des pères", et moi je cherche des activités plus ludiques pour mes élèves, parce que, moi non plus, je n'ai plus trop envie de travailler. S'il faisait beau, j'irais dans mon jardin regarder mûrir les framboises (et les mûres, les cassis et les groseilles); mais comme il pleut, j'y vais surtout pour arracher les bambous qui s'égarent et sauver les premiers fruits des escargots (j'ai en écrasé un ce matin par mégarde et inadvertance). Et je calcule mon coup entre deux averses pour étendre du linge à l'extérieur.
Et dire que les photos de classe du Pirate et de Numérobis ont été prises l'un des trois jours ou il a fait vraiment beau! Dans dix ans, quand on les regardera, on ne se souviendra pas qu'en réalité, en juin 2012, les enfants portaient encore leur manteau d'hiver dans les cours d'école, que le P'tit Mousse avait attrapé une chouette petite bronchite, et que K. allumait encore du feu dans le poêle de la cuisine...

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Danses

(... de Saint Guy!)

Ma première prof de danse a toujours insisté pour que nous ne mettions rien sous nos collants et sous nos costumes. En cours, la toulotte était acceptée, mais pas sur les photos pour le programme, ni le jour J. Sauf si vraiment on était obligée. Parce qu'un tutu ne s'appelle pas comme ça pour rien, et que n'importe quoi, dessous, se voit (enfin, ce n'était pas encore la mode des ficelles).
Ma deuxième prof de danse était du même avis. Elle était même assez pointilleuse jusqu'au soutien Georges. Je me souviens qu'une année, nous dansions avec des robes rouges assez longues. Et, théoriquement, rien dessous. Des épingles à nourrice pouvaient retenir les bretelles de Georges pour qu'elles n'apparaissent pas, mais lors d'un développé ou de n'importe quel mouvement de jambe, notre anatomie risquait quelque peu d'être exposée. Donc, nous avions toutes été acheter d'abord une toulotte rouge, mais comme elle nous rentrait un peu dans les faisses, nous nous étions rabattues sur un shorty (note pour le correcteur d'orthographe: ce mot-là existe) de même couleur. Nous avions toute le même, il complétait en quelque sorte le costume.
Ces préoccupations sont très loin de mon actuelle prof de danse. L'an dernier, des petites avaient pour costume une robe fort translucide, et dessous un collant sous lequel paraissait souvent une toulotte à motif. Cette année, j'ai vu des toulottes à taille basse rayées sous des collants. Et des robes ultra-courtes sous lesquelles la prof n'avait rien prévu. Alors qu'il aurait été assez simple de demander aux mamans de trouver une toulotte rose unie à mettre par-dessus le collant, pour faire comme si les petites avaient une tunique.
La maîtresse du Pirate, elle, a fait son possible pour réunir des costumes qui aillent ensemble sans que les parents achètent quoi que ce soit pour le spectacle. Nous avons prêté quelques t-shirts, et l'ensemble était plutôt réussi. La chorégraphie aussi. Ce n'est pas parce que c'est mon fils ou sa classe, mais ils ont vraiment bien dansé. Il faut dire que la maîtresse fait elle-même de la danse, et on voyait qu'elle avait étudié les déplacements et fait travailler les ensembles.
Si donc vous êtes en Finistère, cherchez vite les dernières représentations de Entrendanse (demain, jeudi et vendredi à Bohars). Mon fils n'y sera plus, puisque le programme change tous les soirs. Ce sont les maîtresses de l'association, parfois aussi des professeurs de collège, qui préparent un spectacle avec leurs élèves au cours de l'année. Evitez ceux où il y a trop de maternelles: toutes les profs de danse savent bien qu'à moins de cinq ou six ans, les enfants ne retiennent pas une chorégraphie complexe. Ils sont mignons et font sourire, mais ils ne dansent pas vraiment. Il y a parfois aussi des maîtresses qui invitent un artiste (ou plusieurs) et tous se prennent le chou pour produire un truc un peu trop alambiqué que même les enfants qui le jouent comprennent à peine. Mais il y a surtout des enfants qui se donnent du mal, la concentration se lit sur leur visage jusqu'aux applaudissements finaux, et des maîtres ou maîtresses qui savent faire partager leur passion. Chaque spectacle dure environ une heure et demie, et je n'ai vraiment pas été déçue de devoir accompagner mon Pirate, la semaine dernière.

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Singin' in the rain

(8 juin 2012)

Non, mais je veux pas dire, mais c'est la Saint Médard, là, et il pleut. De là à déduire qu'on va avoir un été pourri, il n'y a qu'un pas.
Le P'tit Mousse porte encore des bodies à manches longues (sous un t-shirt à manches courtes, c'est l'effet de superposition qu'il me reprochera dans 15 ans en regardant les photos, si j'en prends) et des pantalons en molleton.
Le Pirate se plaint qu'il n'a plus de pantalon à se mettre, et Numérobis va se changer si par malheur il a mis un short, parce qu'il a froid aux jambes. L'un et l'autre se promènent avec un blouson à capuche, cela va de soi.
A la sortie de l'école, on voit encore des cirés au milieu des parapluies.
Et dire que la maîtresse de Numérobis a fait une razzia dans les parapluies pour enfants, sous prétexte de monter une petite chorégraphie sur une chanson de comédie musicale bien connue et chantonnée désormais à tout va par cet enfant à l'oreille musicale ("Maman, comment on dit chanter sous la pluie en anglais?").

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Désordre

(5 juin 2012)

Si, dans mon jardin, ça ressemble à ça:

 (Oui, c'est un rosier au milieu des bambous, avec un bananier sur la droite.)

Dans ma maison, ça n'est pas vraiment bien rangé non plus.
Il y a des cartons plein le salon, des livres qui ne demandent qu'à reprendre place sur des étagères; mais pour les y mettre, il faudrait du temps.
Il y a une pile de linge à repasser impressionnante dans la chambre. Mais pour la défroisser, il faudrait déjà la descendre au salon (la planche à repasser est au frais) et prendre du temps.
Il y a des manuels et des photocopies, des papiers administratifs et du courrier en vrac sur mon bureau. Mais pour trier ces piles, il faudrait du temps.
Il y a des jouets dans la cuisine, des miettes de pain et des céréales par terre. Ca tombe bien, le mardi, j'ai la matinée libre, je peux faire le ménage. (Enfin, une fois que j'aurai préparé mes cours, peut-être!)
Seulement, ma tête est un peu en vrac aussi, je suis fatiguée, la rose est bien enfouie au milieu de la forêt vierge, et je voudrais juste dormir.

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Au jardin des plantes

(1er juin 2012)

Autour de ma maison, il y a un jardin.
Par endroits, ce jardin, c'est un peu la jungle. Par exemple, si je tourne la tête, j'aperçois les quatre bananiers (identifiés grâce aux malheureuses minuscules bananes qui doivent être là depuis lurette et ne mûriront vraisemblablement jamais, le climat étant ici certes humide, mais pas tropical), et derrière les bananiers, les bambous. C'est envahissant, les bambous. Avant-hier, j'en ai retiré de tous petits qui tentaient une percée dans le gazon l'herbe. Et puis il y a cet énergumène, plus large que les autres, qui pousse dans son coin, et d'au moins 20 cm par jour. Le Pirate a suggéré que nous adoptions un panda...
Il y a aussi un palmier, et en face, le long du mur de la maison, une jungle au sens figuré: un amalgame d'arbustes fruitiers et de plantes grimpantes. Au coin de la maison, ma belle-mère a identifié un cassis, et ma foi, au vu des grappes de fruits qui devraient mûrir bientôt, elle doit avoir raison. Un framboisier entremêle ses branches à celles du cassis. Et, au milieu de tout ça, il y a une autre branche étrange, qui porte des fruits semblables à des framboises (pour l'instant), sauf que les fleurs ne correspondent pas. Une autre variété de framboisier? Un mûrier? En tout cas pas des ronces, même s'il y en a un peu partout ailleurs, elles n'ont pas commencé à fleurir. A cet amalgame, il faut encore ajouter une églantine, dont les fleurs commencent à éclore, et la glycine, qui dégringole.
La glycine court tout le long du mur sud de la maison. Au-dessus de la porte (du salon), elle forme une avancée. Et du côté de l'escalier (extérieur, en pierres, magnifique), elle s'effondre. J'ai donc tenté hier de lui rappeler qu'elle est une plante grimpante, et qu'elle ferait mieux de chercher à atteindre le toit plutôt que d'envahir les marches; je lui ai fourni quelques supports et guides pour l'ascension... Car l'escalier a déjà bien du mal à rester dégagé, attaqué de toutes parts par un genre de liseron (un "parasite" rampant, mais à fleurs bleues), des fougères, une églantine et même des ronces. Quant au lierre, j'en ai arraché un peu, pour préserver la façade, mais je me suis rendue compte qu'il y avait là plusieurs élevages de pucerons. Pourquoi priver les fourmis de leur nourriture?
Bien sûr, comme nous sommes en Bretagne, il y a aussi des hortensias (blancs virant au bleu). Et tout un tas d'arbustes pour faire haie avec les voisins. Le tout pas taillé depuis un certain temps. En fait, il semblerait que les anciens propriétaires aient peu tenu compte des plantations qui étaient là à leur arrivée: ils ont mis des lys là où il y avait des fraisiers, ou l'inverse, mais le résultat est qu'aujourd'hui, les plants s'emmêlent. Et je ne suis pas sûre d'avoir des fraises, alors que les lys peinent à fleurir. Les haies n'ont pas toutes été entretenues, certaines plantes pleines de feuilles (ça va fleurir, ça?) ont pris leurs aises, et il me semble qu'un peu de ménage ne ferait pas de mal. K. a déjà commencé: il a taillé dans les bambous pour dégager le banc de pierre.
Le jardin n'est pas grand, mais il va nous occuper un certain temps. Pour le moment, nous faisons cela quand nous en avons envie, et par plaisir. C'est un jardin au jour le jour. Pourtant il va bien falloir se poser quelques questions d'aménagement: les enfants veulent un potager (l'an prochain), la maîtresse du Pirate a fourni des graines de haricot pour lesquelles il faut trouver un petit espace, et il y a ce chêne, venu s'installer bêtement entre les bananiers, à deux ou trois mètres de la maison. Il ne fait qu'un mètre de haut, il est probablement encore temps de le déplacer, mais où? La fosse sceptique, les voisins, la maison, le chemin et les arbres déjà plantés (pas toujours judicieusement) rendent la question difficile. D'ici l'automne, nous pouvons encore y réfléchir...

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