Retrouver son petit monde

(31 août)

Normalement, quand on déménage, on quitte ses amis, ses voisins, son facteur et ses commerçants. A moins de déménager juste à côté ou sur le palier d'en face.
Nous avons quitté notre location, au mois d'avril, pour nous établir propriétaires à 7 ou 8 kilomètres de là, et notre petit monde a peu changé. Certes, une des raisons pour lesquelles cette maison nous a plu, c'est qu'elle n'était pas loin de l'autre, et que, quitte à emmener les enfants à l'école en voiture, nous pouvions les laisser dans leur ancien établissement. Evidemment, si je n'étais pas aussi difficile sur le pain, j'aurais pu changer de boulangerie (même si, en période scolaire, il est tout aussi facile d'aller à l'ancienne boulangerie, qui est à côté de l'école). Nous fréquentons toujours le même supermarché (au point que, quand il doit faire les courses ailleurs, K. ne trouve ni le lait, ni le PQ!) et la même boucherie (là, c'est le cuisinier qui est exigeant).
Néanmoins, j'ai été fort surprise la première fois que le facteur nous a apporté un colis: c'était la même qu'à notre ancienne adresse. Le casque en moins. Elle avait en effet profité d'une possibilité de mutation pour quitter son scooter et faire désormais une tournée en voiture.
Encore plus curieux: nous voyons fréquemment les filles de nos anciens voisins. Parce qu'une de nos nouvelles voisines se trouve être leur grand-mère.
Les gens bougent peu, au fond...

Libellés : , ,