Repérages

(31 janvier)

Quand on arrive dans une nouvelle ville, et même dans une nouvelle région, il faut reconstruire tous ses repères.
Rien que l'adaptation à la maison prend un certain temps: c'est depuis hier seulement que les enfants considèrent que le jardin en fait aussi partie, et qu'ils peuvent aller jouer dehors quand ils veulent (à condition de prévenir).
Quant à moi, j'ai découvert la semaine dernière qu'il y avait une petite épicerie dans le bourg. Chose ignorée par K., qui pourtant est arrivé deux mois avant nous. Il n'a pas non plus exploré la préfecture autant que moi, semble-t-il, puisqu'il ignorait où se trouve le marché couvert du centre ancien. J'y ai découvert l'autre jour une crémerie qui vend du brebis corse semblable à celui que nous trouvions dans le Nord. Très intéressé, K. a voulu savoir où cela se situait. Ce qui m'a permis de répondre sur un ton moqueur: "Comment, tu ne connais pas les Halles Saint-F***, à Q***?" avant de lui donner les indications géographiques utiles à son repérage (rive droite du cours d'eau principal, pratiquement au confluent de l'autre rivière).
J'ai en effet eu l'occasion de marcher un peu dans le centre-ville, à l'intérieur des limites des anciens remparts surtout. L'espace est largement réservé aux piétons, et donc fort commerçant. J'ai trouvé des magasins de vêtements pour les enfants (et éventuellement pour moi, quand je serai revenue à un volume normal). Je cherchais une boutique vendant des couches lavables, et j'ai fini par la dénicher. A côté, il y a même une épicerie qui vend du "mélange pour pain d'épices", un truc que je désespérais de trouver. Dans une autre épicerie, j'ai vu des tisanes comme j'en avais acheté à Serre-Ch. il y a deux ou trois ans. Il y a une brûlerie, on peut trouver du thé et du (bon) chocolat. Et puis il y a partout des vendeurs de macarons, et une crêperie qui vend des galettes sèches à emporter. La seule chose que je n'aie pas vue, et cela me désole un peu, c'est une bonne librairie (francophone; parce que celtique, j'ai trouvé!); néanmoins les pages jaunes m'affirment que c'est moi qui ai mal cherché.
Rien ne vaut la découverte d'une ville à pied. Même si, pour le repérage des centres commerciaux, une voiture est indispensable.

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Agence postale communale

(29 janvier)

Ici, c'est la campagne. Il y a des tas d'oiseaux dans le jardin (et aussi des "maisons de taupes"), on croise des lombrics, et hier, un camion plein de cochons est passé devant l'école juste à l'heure des mamans.
Donc, il n'y a pas de vrai bureau de poste, mais une "agence postale communale", ouverte tous les matins et tenue par le personnel de mairie. Un bon moyen pour l'Etat de faire des économies sur le dos des collectivités territoriales. Bref.
Quand tu vas à la poste, il faut parfois attendre que la secrétaire en ait fini avec la personne qu'elle conseille à la mairie. Tu peux la sonner pour signaler ta présence. Et quand tu vas demander un renseignement à la mairie, il arrive que l'agent (communal) sorte tout juste de la poste, qui communique, donc, avec le hall d'accueil. C'est pratique, parce que ça permet d'avoir un service de proximité.
Deux preuves: quand je suis allée me faire inscrire sur les listes électorales, à la mairie, donc, la secrétaire m'a remis deux colis qui nous étaient adressés. Et quand, quelques jours plus tard, j'ai rapporté à la poste du courrier qui n'était pas pour nous (mais adressé chez nous à trois personnes de noms différents!), la jeune fille qui était là m'a demandé si j'étais sûre d'avoir rempli le dossier pour la cantine.
C'est quand même plus sympathique que de devoir prendre la voiture pour aller chercher un recommandé!

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Numérobis et les médicaments

(27 janvier 2010)

Normalement, faire avaler une potion à un enfant, surtout petit, c'est difficile. Avec le Pirate, je me suis souvent battue. Et puis j'ai trouvé de petits trucs. Par exemple, la compresse à maintenir sur l'oeil, c'était un... bandeau de pirate!
Numérobis a été moins malade. D'une part, parce qu'il était moins exposé, ne fréquentant pas de crèche. D'autre part, parce qu'il est, je pense, moins sensible aux diverses attaques (songez qu'il a résisté à la grippe de son frère, bien que baigné avec lui). Néanmoins, il est parfois nécessaire de lui faire prendre certains médicaments. D'habitude, le mot le met en joie, parce qu'il est synonyme de Do_lip-rane.
L'autre jour, il est rentré de l'école avec "mal au ventre", et l'appétit étant diminué depuis deux jours, je me suis méfiée, d'autant que les mamans commençaient à parler de gastro. Effectivement, l'administration d'un anti-diarrhéique a vite paru indispensable. Sauf que, même "goût banane", ce genre de poudre est dur à avaler. Numérobis, poussé par son enthousiasme habituel, a goûté. Et décrété: c'est pas bon. Alors je lui ai dit: "Je sais que ce n'est pas très bon, mais il faut le prendre. Parce que sinon, tu vas encore faire caca dans ton pantalon. Et ça, je crois que tu n'en as pas envie." Mon fils craignant particulièrement la saleté, il a fait l'effort nécessaire pour avaler le reste du verre. Et cette seule dose a suffit.
Ce matin, Numérobis s'est réveillé avec les yeux un peu sales et même vaguement rouges. La conjonctivite le guette, il faut mettre des gouttes dans ses beaux yeux bleus. Un calvaire, pour son grand frère. Une découverte, pour lui. Il craignait que je lui mette du "truc qui pique". Hum, non, pas dans les yeux, hein. Je lui ai montré l'emballage, ce sont des gouttes justes pour les yeux (il y a un oeil dessiné sur la boîte). J'ai commencé par essuyer le tour de chaque oeil (avec les longs cils, il a fallu s'y reprendre à deux fois). Et puis je l'ai fait asseoir dos à moi, j'ai penché sa tête en arrière et je lui ai dit: "Regarde moi!", et hop! une goutte. Ca l'a fait rire, donc j'ai réitéré de l'autre côté. Et il est reparti expliquer à son frère: "Ce que Maman m'a fait, c'est trop rigolo!". Bon, je ne sais pas si le Pirate aura été convaincu; mais je crois que la prochaine fois, je saurai comment m'y prendre pour lui mettre des gouttes dans les yeux...

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Décalages

(25 janvier 2010)

Y a pas à dire, la Bretagne, c'est pas la Côte d'Azur.
Et je ne parle pas seulement du cliché climatique. Ce serait trop facile. Oui, ici, tu n'as pas intérêt à oublier ton courrier dans la boîte aux lettres, sinon tu le retrouves dans un drôle d'état. Mais quand il pleut, ce sont de petites gouttes, et tout n'est pas inondé en moins d'une demie-heure...
Le premier décalage qu'on remarque est un décalage horaire. Ben oui, ici, le soleil se lève beaucoup plus tard qu'à Nice. Je ne sais pas si c'est pour ça, ou parce que les maîtresses habitent loin, mais du coup, l'emploi du temps scolaire aussi est décalé: ici, les enfants commencent à 9 heures (avec une heure et demie de garderie derrière eux pour certains, parce que les horaires des adultes, eux, ne sont pas décalés). Si bien qu'il fait presque jour quand j'emmène le Pirate et Numérobis, le matin. Quand il n'y a pas de brouillard (je n'avais encore jamais conduit mes enfants à l'école dans le brouillard, c'est dépaysant).
Du coup, je trouve l'idée d'une "heure unique européenne" de plus en plus stupide. Non mais, songez un peu qu'à Varsovie, il doit faire nuit à 15 heures (fuseau horaire de Paris)!
Autre décalage constaté, mais prévu: celui de l'apprentissage des sons, dans les différentes méthodes de lecture. Le rat vert ne progresse pas du tout comme la maîtresse fréjusienne, il y avait presque une dizaine de sons inconnus du Pirate... En fait, il n'y en a que trois qui posaient vraiment problème, parce que, franchement, "j", "v" ou "f", quand on a compris le principe de la lecture, ce n'est pas très compliqué. Il a juste fallu "rattraper" "ch", "oi" et "ê", et puis, d'un autre côté, il a de l'avance sur d'autres sons. Du coup, K. a été épaté de constater hier qu'en fait, son fils savait pratiquement lire (bien sûr, si vous le mettez devant le mot "feuille", il aura du mal).
Le Pirate s'est plutôt bien adapté à sa nouvelle école; Numérobis aussi. Au bout d'une semaine, il rentrait dans sa classe sans me dire au revoir. Chose qu'il n'avait jamais faite à Fréjus. Il lui fallait toujours son petit câlin. C'est à ce genre de signe qu'on mesure, rétrospectivement, à quel point il était perturbé par l'absence de son papa. Il se retrouve le plus vieux de sa classe, lui qui était jusque là avec des "moyens", et je me demande si c'est pour ça, ou pour conserver encore un peu sa place de petit dernier, qu'il se met à parler "bébé" à la maison.
La vie ici est différente, mais elle n'est pas moins agréable, et chacun semble avoir trouvé sa place, pour l'instant.

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J'ép'L

(23 janvier)

Hier matin, je conduis les enfants à l'école, et je demande au Pirate de réciter sa poésie, sur le thème des jours de la semaine.
- LunDI, marDI, mercreDI, jeuDI, vendreDI, sameDI, ça finit toujours par "di".
- Oui, c'est un "di" qui voulait dire "jour", avant. Lundi, c'est le jour de la lune.
- Et vendredi?
- Le jour de Vénus.
- De quoi?
- De Vénus.
- C'est quoi, vénus?
- Une déesse.
- Ah, alors je vais pouvoir jouer sur une DS!

Ce matin, K. s'apprête à partir faire les courses avec Numérobis. Je dis à K.: "Nous, on ira peut-être à la M - E - D - I - A - machin..." Il me demande de ne pas fermer le garage, et part avec Numérobis, que j'entends demander: "A la médiathèque?" ("Oui, c'est ça qu'elle voulait dire", répond son papa.)

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Enceinte...

(21 janvier - Mort au Capet!)

Bon, vous le savez, que je suis enceinte, et d'un troisième en plus (pff, c'est pas bon du tout pour la planète, ça!).
Ca ne m'empêche pas d'avoir des angoisses de femme enceinte.
Genre: et si je ne reconnaissais pas les signes de l'accouchement? Ouais, pour un troisième. Si, ça se peut! Ma maman, elle n'aurait jamais été à l'hôpital, pour sa troisième, si mon papa ne l'avait pas convaincue que, la dernière fois qu'elle avait cette tête-là, c'était pour accoucher. Moi, les "attendre d'avoir des contractions toutes les cinq minutes pendant une heure", je sais que ce n'est pas pour moi. Je sais qu'au moindre soupçon de contraction sensible (je ne dis même pas douloureuse, là, c'est déjà trop tard!) il faudra se rendre à l'hôpital. Dans ces conditions, le raccourci du médecin qui m'a fait passer la dernière échographie ("Il sera certainement plus gros que les deux autres... Vous avez pris rendez-vous avec l'anesthésiste?") serait plutôt rassurant: s'il est plus gros, ça ne l'empêchera sans doute pas de passer (vu que les deux autres ont tracé la route à toute vitesse), mais ça ralentira peut-être un peu sa progression. En même temps, on m'avait déjà promis que le deuxième serait plus gros que son frère, et ce n'était même pas vrai!
Autre crainte un peu étrange pour une multipare: et si je le laissais tomber, une fois né? C'est si petit (je viens de ressortir la layette, bouhouhou, il est déjà tout habillé!), si fragile, il pourrait m'échapper... En plus, il y a un escalier, dans la maison, ça multiplie les risques de chute, je ne voudrais pas lui casser la tête contre une marche.
A part ça, ma grosse peur, c'est qu'il ait le cordon autour du cou. Parce que, si la sage-femme est aussi absente (bon, ok, il y avait une urgence vitale à côté) que pour Numérobis, il va s'érangler, c'est sûr.
Ne pas avoir la péridurale et accoucher quasiment toute seule, ça ne fait pas peur, vu que j'ai déjà testé. Enfin, j'aimerais mieux quand même avoir une sage-femme compétente et disponible, hein. Histoire d'éviter tout problème.

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L'avis des enfants sur la nouvelle maison

(18 janvier)
A la demande de l'Ours...

Le Pirate:
La nouvelle maison est grande, et moi et Numérobis, on dort dans la même chambre. Papa l'a peinte en bleu. Mon lit, c'est celui près de la fenêtre. Il y a un inter-comment-déjà-Maman? à côté de mon lit pour éteindre la lumière. Il y a encore plein de cartons de jouets à déballer, mais Maman a déjà passé la serpillère dans la chambre et on a pu sortir les pieds-mobiles. La cantine est à côté de la maison, et mon copain Machin habite en face. A côté, il y a aussi un chemin creux.
Maman, t'es où?

Numérobis:
C'est pas la sambre du Pirate, c'est nout' sambre à tous les deux. Papa, il l'a peindue, et Maman, elle a passé la serpillère, et maintenant, on a nos zouets dedans. En plus, moi, z'arrive pas à allumer la lumière ou à éteindre, il faut quelqu'un qui taide quand ze veux faire pipi. A cette maison, il y a un zardin pour zouer au foot. En plus, le camion, il a amené toutes nos affaires. Mais Maman, elle a pas encore ouvert tous les cartons. Elle a mis les DVDs dans un placard que ze peux ouvrir, mais elle veut pas que ze fouille dedans. Et elle veut pas qu'on descend les zouets dans le salon, aussi.
Quelqu'un peut m'allumer (dans les toilettes)?

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La nouvelle maison

(16 janvier 2010)

L'avis du chat Flourig:

La nouvelle maison, elle est grande. Quand on est arrivées dedans, Makhno et moi, on savait pas où se casser. Et puis on a découvert l'étaze, avec toutes les sambres. L'a la sambre des enfants, au début ils étaient pas là alors moi ze dormais dans un lit, sous la couette, c'était souette. L'a la sambre du Monsieur et de la Madame, elle est bien, pasque la porte elle clinse pas bien, alors des fois, on arrive à l'ouvrir, et comme ça, on peut finir la nuit avec eux. Bon, le Monsieur, il aime pas trop, alors il vaut mieux attendre qu'un réveil sonne. Des réveils, ici, l'en a deux: les closses du dehors, et le radio-réveil du dedans. Et puis l'a encore une autre sambre, moi ze la prendrais bien pour moi, l'a pas encore de lit, la Madame elle dit que c'est pour le bébé. Quel bébé? Elle va pas encore avoir un bébé, quand même! Dire que ze suis stérilisée, moi, alors que ze rencontre zamais un matou...
Evidemment, dans cette maison, l'a aussi un rez-de-saussée. Avec sauffaze par le sol. C'est trop trop bien, ça, le sauffaze par le sol. Surtout avec les grandes fenêtres qui vont zusque par terre: on peut se vautrer au soleil, et on est sauffées par-dessus et par-dessous. En plus, par les fenêtres, on peut voir le zardin. Avec plein de kh-kh-kh. L'en a même qui viennent manzer les miettes sur la terrasse. Moi, ze les sasserais bien, mais la Madame, elle est pas trop d'accord. Elle veut pas que ze sorte quand elle zette les miettes. Mais sinon, elle m'a quand même laissée sortir; l'a zuste des maisons et presque pas de traffic dans la rue un peu plus loin, elle dit. En fait, l'a aussi les ciens des voisins, qui viennent dans le zardin (mais là, Makhno elle fait sa grosse keue à travers la fenêtre, et le cien, il s'en va); et puis l'a un sat. Un zenre birman, avec plein de poils, que celui-là ça me plaît pas du tout quand il vient dans mon zardin manzer mes kh-kh-kh. Alors ze gronde à travers la vitre, et il s'en va. Mais en vrai, on s'est encore zamais rencontrés truffe à truffe.
Ze peux sortir?

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Les incontournables de Noël

(Ben quoi, on est déjà le 14 janvier?)

Les incontournables à manger:
- le foie gras cuit maison de ma maman;
- les fruits de mer, mets quasi-exclusifs du repas chez mes beaux-parents (ah si, il y a eu un petit peu de salade, à la fin);
- la brioche des rois au petit déjeuner, chez mes beaux-parents (même que mes enfants ont mangé les fruits confits, dites donc!).

Les inévitables cadeaux:
- le chocolat, cadeau obligatoire chez mes beaux-parents; tout le monde offre une boîte de chocolats à tout le monde, sauf nous (qui ne faisons qu’en recevoir), parce que K. n’aime pas le chocolat, braudel! Surtout le chocolat au lait, ou les papillotes bas de gamme. Je me demande si je ne vais pas essayer d’interdire, au nom des caries du Pirate, les cadeaux chocolatés, l’an prochain…
- le cadeau moche / en plastique / bruyant / salissant pour un des enfants. Celui de l’an dernier a été malencontreusement égaré lors du déménagement. Non mais je préfèrerais l’absence de cadeau (ils ont déjà trop de jouets) à la cochonnerie achetée en dernière minute, hein! (Oui, c’est comme le chocolat, je préfère la qualité à la quantité, moi…)
- le livre offert par mon papa. Pour chaque membre de la famille, mon papa s’efforce de trouver un livre en rapport avec ses centres d’intérêts. Une année, il avait été très déçu parce que mes sœurs et moi avions deviné aux initiales apposées sur les paquets ce qu’il y avait dedans (le mien portait « G », comme Goethe). Il tombe rarement à côté.
- les chaussettes de ma maman n’étaient pas sous le sapin, cette année, pour la première fois depuis très longtemps. C’est dommage, j’aurais bien eu besoin d’une paire de chaussettes vraiment chaudes.

Les incontournables maison:
- le chauffage à 20° minimum chez mes beaux-parents. Avec deux couvertures en plus de l’édredon sur le lit, au cas où on aurait encore froid, la nuit. C’est bien simple, quand j’arrive dans la chambre, la première chose que je fais, c’est de baisser le thermostat du radiateur. Et ma belle-mère gronde les enfants qui arrivent sans robe de chambre au petit déjeuner.
- la couette utilisée comme une couverture, chez mes parents: ma mère persiste à mettre un drap (en flanelle) sous la couette; et éventuellement une couverture.
- les feux de cheminée qui fascinent les enfants. Mon neveu a d’ailleurs un comportement limite dangereux (pour lui) avec le feu.
- les serviettes trop petites, chez mes beaux-parents. Non mais elles doivent faire 60x120 cm, leurs serviettes. Déjà, en temps normal, je trouve ça un peu juste. Alors imaginez avec mon gros ventre...
- le lit au ras du sol, toujours chez mes beaux-parents. Et en plus, K. me laisse dormir du côté du mur. C'est drôlement commode, pour se relever, tiens!

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Merci les gens!

(12 janvier 2010)
Bon, j'ai publié vos commentaires sans vraiment les lire, vu que je ne suis pas chez moi. Mais le transfert d'abonnement est en cours, je reviens très bientôt, j'espère!

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Photo ID

(5 janvier 2010)

Vous le savez, pour prendre l'avion, même sur une ligne intérieure, il faut une pièce d'identité avec photo. De préférence une pièce d'identité sécurisée, comme un passeport ou une carte d'identité; le permis de conduire est considéré comme trop facilement falsifiable. Donc, si vous êtes adulte, on va vous casser les pieds à l'enregistrement, si vous n'avez pas de pièce d'identité convenable.
Pour les enfants, ça dépend. De l'humeur du steward, ou de l'hôtesse, mais aussi peut-être de la tronche des parents. La dernière fois que j'ai pris l'avion avec mes enfants, il y avait devant nous un couple qui voyageait avec son nain de trois/quatre ans, lequel ne pouvait justifier de son identité. La maman a fini par sortir son cahier de vie de la valise pour montrer le trombinoscope de la classe de son fils, avec sa photo et son nom en-dessous. Quand je suis arrivée, au même guichet, j'ai tendu mon passeport (sur lequel figure le Pirate) et mon livret de famille (pour Numérobis). Je suis passée sans problème.
Quand le Pirate a dû prendre l'avion tout seul, il est passé avec... son certificat de nationalité canadienne. Une carte plastifiée avec sa photo (à 9 mois!), son nom et sa date de naissance. Le steward n'a même pas sorti le document de la pochette pour vérifier s'il y avait un tampon ou quelque chose de ce genre. Le petit drapeau à feuille d'érable lui a suffit. Ou bien il n'avait pas envie de m'embêter, avec mon gros ventre qui venait de faire la queue. Mais je me demande si cette carte est considérée comme une pièce d'identité valble, au Canada.

(Au fait, ceci est le dernier message que je programme avant de partir. J'espère rétablir une ligne téléphonique dans la semaine, et une connection internet dans la foulée, mais je ne vous promets rien!)

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Bonne année!

(2 janvier 2010)

Ah ben, je ne suis pas fâchée de dire adieu à 2009, moi. Il y a des années pourries, comme ça. 2002 en avait été une, pour K. et moi, qui avions testé les hôpitauX du Nord. Et 2009 nous a mis assez souvent dans le kk, aussi, quand même.
Souvenez-vous.
L'année avait commencé pour moi par une mignonne pneumopathie. Les antibiotiques, c'est peut-être pas automatique, et bien sûr il ne faut pas abuser des arrêts maladie, mais je persiste à penser que si le premier médecin que j'ai vu m'avait arrêtée directement une semaine (au lieu de me faire revenir pour quémander deux jours d'arrêt!) avec au moins huit jours de traitement (au lieu de 5), j'aurais été beaucoup plus vite sur pieds. A la place, la sécu a dû payer deux mois de traitement, radios, scanner, bronchoscopie, j'en passe et des meilleures.
Mars, c'était pas trop mal, comme mois, avec le voyage en Allemagne, prélude à un mois d'avril agréable lui aussi.
Mai, le retour des catastrophes, en particulier le jeudi 13, jour mémorable d'inspection. C'est en mai aussi que nous avons appris que K. devrait partir en Bretagne, et que nous avons commencé les démarches inutiles, ou plutôt infructueuses, pour que je puisse y aller aussi.
Rien de notable pendant l'été, sauf les vacances très courtes parce que K. préparait sa mutation. Installation de Monsieur Polichinelle dans son aquarium (ça, c'est la seule vraie bonne nouvelle de l'année).
Rentrée difficile, seule avec les enfants, toute une organisation à trouver; ne voir son mari que la fin de semaine, c'est moyennement sympathique, quand même. Mais c'est toujours mieux que de ne pas le voir pendant un mois, comme cela nous est arrivé en novembre-décembre.
Décembre remporte la palme du mois le plus pourri de l'année, avec l'accident de voiture de K. (qui nous débarrasse de ma Zwillingo) et cette fichue neige qui retarde les avions. A l'heure où j'écris ce message, la neige menace même notre déménagement, vu qu'elle interdit aux poids lourds de rouler.
C'est donc sans regrets que je dis au revoir à cette année écoulée, et pleine d'espoir que j'aborde 2010.
Je vous souhaite tout plein de bonnes choses pour cette nouvelle année!

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