Les insolites de l'été

(30 juillet)

- jeter discrètement par la fenêtre la limace trouvée dans sa salade bio;
- retrouver Numérobis en pyjama, alors qu'on l'a mis à la sieste en t-shirt, et que cet enfant refuse de s'habiller seul;
- se rendre compte qu'on ne comprend pas les enfants de ce couple de touristes, parce qu'en fait, ils ne sont pas allemands, mais hollandais ("Max, waar is deen emmer?" ça ressemble quand même drôlement à "Max, wo ist dein Eimer?");
- retrouver dans la cour la moto de K., pourtant abandonnée là quinze jours plus tôt sans antivol et avec les clefs sur le contact;
- enjamber l'appui de fenêtre pour aller espionner, depuis le toit, un spectacle sous le préau de l'école;
- rêver d'une promenade nocturne en bateau, avec un type qui nous coupe la route en ski nautique (mais avec un gilet fluo, parce que c'est la nuit);
- constater que Numérobis réclame de se laver les dents après avoir mangé du chocolat, parce que ça colle, mais jamais à un autre moment;
- se demander pourquoi les Chinois s'acharnent à spamer un blog dans leurs caractères que personne ne peut lire; c'est de la méchanceté pure, ou quoi?

Libellés : , ,

L'avis du chat (2)

(Auzourd'hui, l'a le marcé, ça vous va, comme date?)

Bon alors, les vacances, mainnant, c'est en Bretagne, tout le temps. Avant, on allait des fois à Paris, et là, on habitait dans une immense salle de bain avec vue sur le zardin des voisins, c'était bien. Mais mainnant, c'est rien que la Bretagne, même, il paraît qu'on va aller y habiter. Personne m'a demandé mon avis à moi, mais ze suis pas sûre d'être d'accord. Ou alors, seulement si on va dans l'appartement au bord de la mer, là où l'a des kh-kh-kh zéants et où on manze du pisson tous les zours.
Passque sinon, la Bretagne, c'est des cazibis. Au départ, quand on allait cez les parents du Monsieur, on dormait avec la Madame et le Monsieur dans la çambre, c'était petit mais au moins on était pas toutes seules. Et puis, sous prétexte qu'ils ont eu un nouveau bébé, et que le Monsieur il aime pas avoir un çat dans son lit, ils nous ont mis au-dessus du garaze. Dans un çalet de zardin même pas çauffé, que l'hiver il fait froid et la fenêtre, elle donne sur une haie. Moi, z'aime pas ça. Cette fois-ci, c'était plus ranzé que d'habitude, l'avait plein de place par terre et plein de cassettes rigolottes, mais pas un seul bout de coussin pour faire une sieste confortable. Alors moi, z'ai boudé. Z'ai pas laissé la Madame me tousser, ça non alors, et quand ils ont voulu repartir, ze me suis planquée. Même que la Madame, elle a dû aller cercer le Monsieur pour déplacer tous les sommiers et autres plances qui me caçaient. Pendant ce temps, Makhno, elle a réussi a sortir de la boîte (pour une fois qu'elle y allait en premier); mais comme elle est bête, la Madame, elle l'a rattrapée tout de suite en revenant. Bon, moi, ils ont fini par me prendre aussi. Enfin, c'est la Madame qui m'a prise par la peau du cou. Le Monsieur, il ose plus trop m'attraper depuis que ze l'ai griffé, la fois où ils me donnaient des sampooings contre les puces. Mais la Madame, ze l'aime, ze vais quand même pas la griffer.
Après ça, on est allés cez les parents de la Madame. Là aussi, on habite dans une pièce qui sert de débarras; mais au moins, c'est une pièce de la maison, alors on entend les zens qui vont aux toilettes et la macine à laver. Et puis, la maman de la Madame, elle nous prépare touzours un coussin çacune pour dormir, et l'hiver, elle razoute un sac de coussaze, comme ça, Makhno et moi, on n'a pas froid. Et aussi, comme on est à côté de la cuisine, on peut avoir des têtes de crevettes. Moi, dès que ze suis arrivée, z'ai essayé de sauter dans ma cassette dans le plafond (l'a un trou dans le plafond, c'est tranquille comme endroit, passque les humains, ils peuvent pas y aller), mais z'avais oublié que la Madame elle l'avait boussé. Alors z'ai dû me contenter d'aller dans le buffet. Ben oui, dedans: tu sautes dessus (au début, Makhno, elle y arrivait pas, elle saute pas assez bien, mais mainnant, l'a une vieille télé à côté, ça lui sert de tremplin), tu ouvres la porte qui ferme mal et tu te glisses à l'intérieur. Bon, Makhno elle y arrive pas, et puis le problème, c'est que ze peux pas refermer la porte, non plus. Mais sinon, c'est une çouette cassette.
A force d'essayer, z'ai fini pas réussir à regrimper dans le grenier. La soeur de la Madame, elle y croyait pas. Son çat, il a beau être plus grand que nous, il doit sauter aussi mal que Makhno. C'est quand même pas difficile, en partant du tas de bois, de sauter dans le petit trou du plafond! La Madame, elle lui a montré les poils de çat au bord du trou pour lui prouver que z'étais bien dedans. Et un matin que z'étais descendue, elle a reboussé le trou. Moi, ze lui ai fait la gueule tout le temps qu'on était là-bas. Et le zour du départ, ze l'ai bien vu, le Monsieur, qui passait devant la fenêtre avec une grosse valise. Alors ze me suis cassée. Mais pas dans le buffet, hein, ze suis pas bête, moi! Z'avais trouvé un coin derrière des vieilles portes, et ze m'étais mise sous un tapis, dans ce coin. Et ben la Madame, elle m'a trouvée, et elle m'a mise dans la boîte. Même que ze lui ai crassé dessus, pour protester. Makhno, pour une fois, elle avait trouvé une bonne planque que, si elle avait pas bouzé il fallait déplacer des tas de trucs pour la sortir; mais Makhno, elle est bête, elle est sortie et elle a essayé de sauter sur le buffet, mais comme elle saute pas très bien, il fallait qu'elle calcule son coup, et le temps qu'elle se prépare, hop, la Madame l'avait attrapée pour la mettre dans la boîte.
Et là, on a fait de la route toute la zournée. Mais alors vraiment toute la zournée, sauf quand les humains ils se sont arrêtés pour manzer. Et du coup, le soir, on était cez nous. Trop bien , ma maison, avec mes croquettes dans la cuisine, ma litière dans les WC et ma promenade sur le toit! Comme ze suis contente d'être rentrée!

Libellés : ,

L'avis du chat

(La date, ze m'en fice! Zuste, c'est un zour où le Monsieur, il travaille)

Bonzour!

Ze m'appelle Flourig, et ze suis le çat de la maison. Enfin, un des çats, mais Makhno, elle est trop bête pour écrire un blog. Moi, z'en avais un, avant, quand on habitait encore dans la ville où ze suis née. Certaines d'entre vous s'en souviennent peut-être; c'était quand on avait encore un lapin à la maison.
Bref.
Ze voulais vous parler des vacances. Parce que bon, les humains, ils disent que les vacances, c'est trop çouette, on va se reposer, et puis prendre le frais au calme, et tout ça (oui, mes humains, ils vont prendre le frais, pendant leurs vacances). Mais ze suis pas du tout d'accord.
Dézà, partir en vacances, ça veut dire aller dans la boîte. Et moi, z'aime pas la boîte. La Madame, elle doit me prendre pour une idiote: elle sort la boîte en avance, comme si z'allais oublier. Zenre ze reconnais pas qu'elle est en train de mettre du linze dans des valises. Mais cette fois, elle m'a eue, passqu'elle a fermé la porte de la çambre et que z'ai pas pu aller me casser sous le lit. Alors elle m'a attrapée, et puis elle m'a enfermée. C'est touzours moi qui entre d'abord dans la boîte, passque Makhno, elle est bête, elle se laisse touzours attrapper. Là, elle a bien essayé de se casser sous le lit du garçon qui a son âze, mais il l'a dénoncée, et la Madame elle l'a cueillie sans problème, et elle l'a mise avec moi. Ben oui, on voyaze dans la même boîte. Il paraît qu'on miaule moins, comme ça. Pourtant, l'a plein de place, dans le coffre de leur voiture, on pourrait avoir çacune notre boîte, mais non, il faut que ze supporte Makhno pendant toute la route.
Et la route, elle est longue! Les humains, ils s'arrêtent le midi pour manzer, mais nous, on reste dans la voiture. Et le soir, quand ils s'arrêtent pour dormir, on reste aussi dans la voiture. Même cette fois-ci, quand ils se sont arrêtés cez des zens qui sont dézà venus à la maison, on est restées dans la voiture! Bon, d'accord, la Madame, elle nous installe un peu de litière, et puis on a des l'eau et des croquettes, mais quand même, c'est petit, une voiture! En plus, le bébé qui a grandi, il a plus son sièze super confortable pour dormir. Et puis les zens, les amis des humains, là, ils ont un cien, même qu'il est venu renifler le coffre de la voiture et que z'avais un peu peur. Makhno, elle est bête, elle voulait sortir de la voiture!
Bon après ça, on est retournées dans la boîte, moi, z'avais pas envie. Et puis on a roulé encore et on est arrivés cez les parents du Monsieur. Mais le sézour en Bretagne, peut-être que ze vous le raconte une autre fois, c'est épuisant d'écrire par cette çaleur, ze vais retourner faire la sieste sous le lit, moi...

Libellés :

Mais mais mais?

(27 juillet 2009)

Ah, mais les gens, si vous vous mettez à faire des commentaires pendant que je ne suis pas là, comment voulez-vous que je réponde?
Les derniers billets étaient programmés, je viens de rentrer de 14 jours sous la pluie. Je lis vos petits mots, je réponds (peut-être), et je vous raconte un peu mes vacances, après.

Libellés :

La liste

(25 juillet)

La liste des fournitures exigées pour le CP est affichée à l'entrée de l'école.
Il faudra donc au Pirate:
"Une trousse, avec 5 stylos bleus, 2 verts et 2 rouges, 5 crayons HB, une gomme blanche [blanche, ça veut dire "pas fantaisie"], un surligneur, un taille-crayon, des ciseaux à bout rond, un double décimètre, 12 tubes de colle en bâton..."
12 tubes? Pas les king size de chez Ouhou, j'espère? Non mais 12 tubes de colle, pour 9 mois de cours? Ca fait du 1 bâton de colle par trois semaines, ça. Ils la mangent, ou quoi?
Bon, vous imaginez bien qu'avec toute la colle, la trousse est pleine, il en faut donc une deuxième "pour les feutres et les crayons de couleurs". Oui, mais, les feutres, combien? Est-ce que 8 crayons de couleur, ça suffit, ou bien il faut investir dans le paquet de 12, voire 24?
"Un cartable rigide (pas de sac à dos) pouvant contenir trois cahiers grand format; une pochette 24x30; une boîte de mouchoirs; une petite boîte à chaussures." Le tout à étiqueter au nom de l'enfant.
J'imagine que la boîte à chaussures, ce doit être pour mettre les provisions de fournitures. Pas la peine de trimballer les 5 stylos bleus ou les 12 tubes de colle toute l'année. Et en faisant tout acheter à l'avance, les maîtresses sont sûres que personne ne sera en manque de colle au mois de janvier. Mais quand même...
"Les maîtresses complèteront individuellement à la rentrée." En même temps, je ne vois pas trop ce qui peut manquer, puisqu'on nous demande même de prévoir le papier pour couvrir les livres et fichiers. Ah oui! Les protège-cahier, de la bonne couleur s'il-vous-plaît, pour ne pas confondre le cahier de poésie et celui de sciences. J'ai hâte de faire les magasins!

Libellés : ,

Serviettes

(21 juillet)

Quand nous nous sommes installés dans le Sud, je trouvais que nous avions beaucoup de serviettes. Et puis, Numérobis est arrivé, ce qui a augmenté notre consommation de draps de bain. Mais il y en avait toujours en surnombre.
Et puis, il y a eu le mois de juin, cette année. Le Pirate, outre son cours de natation hebdomadaire, allait deux fois par semaine à la piscine avec l'école. Nous sommes aussi allés à la plage. Et la pile de serviettes propres a considérablement diminué. Au point que je me suis demandée s'il ne faudrait pas en racheter. Mais je me suis retenue, quand même.

Libellés : , ,

La meilleure heure

(17 juillet)

La meilleure heure, en fait, elle est un peu double.
C'est le matin, entre 7 et 9. Bon, 7 heures, c'est un peu tôt, et je ne suis pas toujours levée. Mais avant 9 heures, en tout cas.
Il ne fait pas encore trop chaud. Les touristes dorment encore. Je peux aller chercher du pain dans les rues désertes, et même acheter le journal. Profiter de l'air encore un peu frais pour me promener. Surtout si les enfants dorment encore et que je suis libre de mon temps. Et puis déjeuner seule, tranquille, dans le fraîcheur de la cuisine.
Si les enfants sont réveillés, on peut envisager d'aller à la plage. L'eau est chaude, calme et limpide (on peut même voir des poissons). Le sable a été égalisé, il y a encore plein de place pour faire bronzette ou des châteaux de sable. Nous partirons quand les touristes se feront plus pressants.
La meilleure heure, c'est celle où je suis presque seule au monde, parce que les autres n'ont pas encore émergé. Je fais ce qui me plaît, et il n'y a rien de tel que cette liberté du petit matin.

Libellés : ,

Travailler le dimanche?

(10 juillet)

Déjà, vu les vacances que vous semblez prendre, chers lecteurs, je suppose que vous ne seriez pas prêts à sacrifier un dimanche.
Moi non plus. Je suis contre le travail le dimanche, sauf nécessité (désolée pour les professions médicales et autres personnels d'astreinte).
Certes, ce serait confortable de pouvoir faire ses courses le dimanche, d'acheter la petite robe repérée ici et le chouette t-shirt remarqué là. Sauf que. La vendeuse et la caissière du supermarché, elles, elles font comment? Si on les oblige à travailler (plus) pour le même salaire qu'en semaine, elles font comment pour faire garder leurs enfants? Pas toujours une grand-mère disponible, et il ne faudra pas compter sur les crèches. Les personnels municipaux et autres fonctionnaires seront, au moins dans un premier temps, dispensés de ce travail dominical. Ensuite, probablement, on demandera aux postiers d'ouvrir au moins un guichet, quand même. Et puis les balayeurs, et puis pourquoi pas les profs. Ben oui, ça simplifierait drôlement les problèmes de salles, si on pouvait répartir les emplois du temps sur 7 jours au lieu de 5 ou 6. Ah mais non, j'oubliais que le ministre vient de fermer les écoles le samedi, le week-end, c'est sacré. Enfin, pour une certaine catégorie de personnes. Et c'est pour ça que je suis contre le travail du dimanche: parce que ce sera, forcément, profondément injuste.

Libellés :

Le narrateur

(6 juillet)

Ne me demandez pas comment nous en sommes venus à parler de "narrateur" à table; je ne m'en souviens plus. Mais j'ai demandé, comme ça, pour voir, au Pirate s'il savait ce qu'est un narrateur. Il a commencé par dire que c'était lui. Oui, bien sûr, parce qu'il a appris le rôle du narrateur, dans un genre de mise en scène d'un livre lu en classe.
Mais à part ça? Le narrateur, c'est celui qui dit ce qu'on fait. J'ai voulu lui suggérer que c'était celui qui racontait l'histoire, mais ça ne lui a pas plu, parce que celui qui écrit des histoires, c'est l'auteur. Non mais ho, faut pas confondre, hein!
Mon fils de six ans a déjà une notion très nette de la différence entre un auteur et un narrateur. Je suis épatée.

Libellés : , ,

La plage, mode d'emploi

(4 juillet)

La première règle, quand on veut être à peu près tranquille sur la plage, c'est d'y aller sans les enfants. Mais ce n'est pas très juste, et surtout, qui les garderait? Alors je les emmène, mais en respectant quelques principes.
La prudence la plus élémentaire consiste à arriver avant les touristes ou quand ils partent. Il y a moins de monde sur la plage, on peut poser sa serviette a plus d'un mètre de celle des voisins. Le matin, il y a surtout des vieux. Le soir, ce sont les familles qui arrivent.
Mais entre midi et 16 heures, la plage est bondée, ce même pas la peine d'y aller. De toute façon, les médecins, dermatologues et autres cancérologues déconseillent fortement l'exposition à ces heures-là. Il faut croire que les touristes sont peu soucieux de leur peau. Ou inconscients. Je m'interroge toujours, quand je vois des familles arriver avec leur bébé vers 11 heures. Cet enfant-là, même sous un parasol, ne sera pas totalement protégé. En plus, il aura chaud et ne dormira pas. Alors pourquoi ne pas venir après sa sieste?
C'est que nous faisons. Nous arrivons sur la plage pour goûter. Ce qui est bien pratique: pendant que les enfants mangent, je peux les enduire de crème. Ensuite, ils vont se baigner. Moi aussi, parce que mon maillot sera sec au moment de repartir, même si nous restons peu. Car une autre règle veut que nous ne restions jamais deux heures à la plage.
Après la baignade, si nous ne sommes pas trop loin du poste de secours, je me douche (et je douche mes nains), puis je m'allonge au soleil sans oublier la crème. Comment obliger mes enfants à se protéger si je ne leur montre pas l'exemple? Ensuite, ils jouent, ou retournent se baigner (ne jamais les perdre de vue, surtout maintenant que le Pirate croit qu'il sait nager). Et ils finissent par réclamer tous seuls de rentrer à la maison.
Dernier principe à respecter: dès qu'on rentre, on se douche pour éliminer le sable!

Libellés : , ,

Vacances

(2 juillet 2009)

Bon, alors, cela a échappé à peu de monde, je pense: ce soir, ce sont les vacances d'été pour le premier degré. Le primaire et la maternelle, quoi. Parce que les collégiens, brevet oblige, sont déjà libres, tandis que certains lycéens passent encore des épreuves de bac, et que nous délibérerons mardi pour savoir s'ils l'ont ou pas.
Mardi soir, les instits d'ici ont fait la fête, pour souhaiter un bon départ en retraite au directeur. Ils ont chanté jusqu'à 4 heures du matin. K. était furieux. Qu'est-ce que c'est que ces profs qui ont l'indécence de fêter leurs vacances alors que lui n'en a pas?
J'avoue que je le comprends un peu. C'est vrai, il n'a pas deux mois de congé, lui. Même, il n'arrive pas à prendre tous les jours auxquels il a droit. Parce qu'il s'organise mal, sans doute, et aussi parce que la structure du service exige beaucoup sa présence. Espérons que ça changera, quand il sera en Bretagne.
A ce moment-là, j'apprécierai énormément d'avoir les mêmes dates de vacances que mes enfants: nous irons rejoindre K. (qui n'aura pas besoin de sacrifier ses congés).
Notez que je me rends déjà compte du fait que je suis une privilégiée. Songez à demain, par exemple: je peux garder le Pirate. Mais que vont faire les parents qui n'ont pas ma chance? Les centres aérés ne sont évidemment pas encore ouverts. Qu'est-ce que c'est que cette idée imbécile de mettre des enfants en vacances un jeudi soir?

Libellés : ,