Le mystère des chaussettes

(29 août 2008, ça sent le rentrée...)

Je n'ai jamais cru aux chaussettes avalées par les machines à laver. Pour moi, ces chaussettes-là ont pu être oubliées dans le bac de linge sale, ou bien elles sont restées collées au tambour vidé trop vite, ou encore elles sont cachées dans les plis d'un vêtement plus grand.

Cette année, j'ai retrouvé chez mes parents une paire de chaussettes appartenant à Numérobis et laissées là parce qu'une d'elle était restée coincée dans le tambour. Il les a mise deux fois, mais guère plus, parce qu'évidemment elles étaient un peu justes, mais aussi parce que, dès le deuxième lavage, il manquait un élément à la paire. Toujours la même? Impossible de vérifier. En tout cas, j'ai sondé attentivement le tambour, rien n'y adhérait qu'une chaussette de ma mère ayant subi deux lavages consécutifs. Rien non plus dans le sèche-linge. Rien dans le linge sale; enfin si, bien sûr, mais pas la chaussette manquante. Apparemment, rien non plus dans le linge propre.
Nous sommes rentrés chez nous avec une seule chaussette en plus (puisque, je le rappelle, la paire avait passé l'hiver en Bretagne).
Mes parents sont rentrés quelques jours plus tard à Paris, d'où mon père a pris l'avion pour une contrée lointaine où il devait visionner gratuitement quelques films orientaux afin de décerner un prix.
Et que trouva-t-il, dans sa chambre d'hôtel, en dépliant un t-shirt?
Je savais bien que les chaussettes ne se perdent pas. Mais elles font parfois de curieux voyages.
Devenez un peu jusqu'où celle-là est allée?

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Appelez le Berthe

(26 août)

Bon, alors, au tout début de l'été, j'ai acheté une paire de chaussures à Numérobis, pointure 22. J'ai pris les sandales dans la même taille, fin juin, et je les ai trouvées un peu justes. Mais bon, des sandales, le pied peut dépasser au bout...
En Bretagne, il a porté ses chaussures, parce que d'accord, il a fait beau mais quand même, il y a de la rosée, là-bas, quand il n'a pas plu la nuit. Mon bébé est rentré avec une grosse ampoule.
OK, les chaussures sont trop petites.
Ce matin, direction le marchand de grolles, pour la rentrée.
D'où Numérobis est ressorti avec une paire de chaussures en pointure... 25.

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L'été sans courrier

(21 août)

Depuis que je suis assez grande pour aller chercher le courrier toute seule, je me souviens qu'une matinée de vacances d'été commençait toujours par une descente à la boîte aux lettres. Enfin, après le petit déjeuner.
Quand j'étais jeune, j'avais des amies qui m'écrivaient.
Et puis, nous avons grandi, internet est arrivé.
Et cette année, bien que j'aie écrit à quelques personnes, je n'ai trouvé strictement aucun courrier personnel dans ma boîte de tout l'été. Des factures, des lettres de la banque, un catalogue, des offres promotionnelles...
Je n'ai peut-être plus d'amis?

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L'été des lectures

(19 août)

Ce qui est bien, l'été, c'est qu'on a le temps de lire. Et je ne me prive pas. J'ai lu un peu de tout, d'Agatha Christie (lecture obligatoire des vacances chez les K.) à des romans allemands, en passant par une revue minable et des manuels scolaires...
J'ai une méthode assez originale, sans doute, pour choisir mes lectures. C'est la tranche du livre qui importe, parce que c'est elle qu'on verra quand le livre, une fois lu, sera rangé dans une bibliothèque. Je ne range pas un livre qui n'a pas été lu, par moi ou par K. Et j'aime avoir des multitudes de tranches sur mes étagères. Pour ça, il faut varier les éditeurs, mais on peut aussi récupérer des livres un peu anciens, parce que les éditeurs aiment bien renouveler leur graphisme ou leur présentation. Les vieux "Livre de poche", par exemple, sont colorés, l'illustration de la première page de couverture débordant sur la tranche. Quand "Points Seuil" a cessé de faire ses tranches en couleur, je me suis empressée d'acheter deux ou trois romans qui restaient dans une librairie.
Bien sûr, la tranche seule ne suffit pas. Il faut aussi que le titre ou le nom de l'auteur me disent quelque chose. Si l'auteur est connu, si un collègue ou quelqu'un d'autre m'en a dit du bien, j'achète. Si le nom de l'auteur m'est étranger, je regarde le titre, l'illustration, le résumé au dos du livre. C'est ainsi que j'ai acheté deux romans scandinaves, chez un éditeur que je ne connaissais pas et qui a l'air spécialisé dans cette littérature. Je n'ai lu pour l'instant que "Une brève destinée", et je ne regrette pas cet achat.
Avant de partir en Bretagne, j'ai aussi tout simplement cherché un gros livre, de quoi m'occuper assez longtemps. Les Balzac et Zola disponibles figurant déjà dans ma bibliothèque, il a fallu trouver autre chose, et je me suis rabattue sur Martin Winckler et sa "Maladie de Sachs". Je l'ai dévoré. Comme quoi, cette méthode de choix par les tranches n'est peut-être pas si mauvaise...

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L'été des animaux

14 août

Quand je dis, animaux, je veux dire toutes sortes d'animaux.
Les plus gros, les plus visibles, ont été les vaches. Celles de la ferme qui entoure la maison de campagne de mes parents. Nous allions les voir à la traite, et aussi dans les champs, parce que Numérobis adore se "poumener". L'agriculteur a même tiré un peu de lait à la main, pour montrer au Pirate que non, ce n'est pas de la blague, il y a bien du lait qui sort des pis. Ensuite le lait va dans les tuyaux, puis dans la cuve, où il est maintenu à 3 ou 4 degrés (Ah bon, dit mon Papa, ben là, il y a un problème, on est à 28! Mais mon petit papa, c'est normal, la traite commence et le lait, il sort au moins à 37°! - mon père, ce grand ami des vaches...), et puis le camion vient chercher le lait. Depuis, quand on voit un camion transportant des liquides sur la route, c'est un camion de lait.
Numérobis a bien compris aussi le coup du pis qui donne du lait, puisque, avisant une génisse au cours d'une promenade, il s'est penché pour regarder entre ses pattes arrières avant de déclarer "elle a pas lait, elle" (oui, parce que pendant l'été, il s'est mis à faire des phrases, il parle drôlement bien, maintenant).
Autres bébêtes de chez mes parents, outre les asticots du fromage, des souris. Celles-la, je ne les ai pas vues, mais j'ai deviné leur présence aux petites crottes trouvées ici ou là. Genre "Oh, tu vois des bêtes partout, toi! Par où veux-tu qu'elles rentrent, tes souris, dans cette belle maison toute rénovée?" Au début, j'ai capitulé, supposant que ça pouvait être des graines. Et puis, un matin, au moment d'asseoir Numérobis pour le petit déjeuner, j'ai vu, sur la table, à la place de mon fils, ce qui ne pouvait pas être des reliefs de son repas de la veille. Quatre petites crottes, dont deux encore liées entre elles, manifestement un chapelet de rongeur, non mais vous allez me croire, oui ou non!
Le lendemain, le chat de ma soeur est arrivé, mais il paraît qu'il a renoncé. Il faut dire que c'est un chat urbain, voire d'appartement, et qu'il chasse surtout des mouches. Une souris ou un mulot, c'est bien trop gros. Mes parents ont donc acheté des pièges pour les poser dans l'appentis non rénové où se cachaient les pauvres bêtes. Si j'avais été encore là, j'aurais suggéré de fermer plutôt plus attentivement la porte de communication et de mettre les réserves à l'abri en attendant la rénovation prochaine de cette partie de la maison. Mais il semble que ma mère ait une sainte horreur des rongeurs. ("Sainte horreur", je crois bien que c'est du français d'outre-Atlantique, on ne renie pas ses origines...)
Dans la catégorie des parasites, nous avons surtout dû éradiquer une pédiculose, qui s'est déclarée un samedi soir chez mes beaux-parents. Nous étions là depuis une semaine, K. venait de prendre l'avion pour retourner travailler; après le bain et le shampooing du soir, je séchai les cheveux de Numérobis quand j'ai vu une petite bête. Qui es-tu toi? Oh, mais tu ne voles pas; et tu ressembles vaguement à une puce; et cette petite crotte qui était sur la nuque de mon fils y colle encore; c'est donc bien une lente (non, Pirate, pas une "lampe"), et cette bestiole est un pou. Au secours, Belle-maman!
Pendant que Belle-maman partait, un samedi soir à 7h 25, à la recherche d'une pharmacie, j'ai inspecté les chevelures de mes enfants. Je me suis fait l'effet d'une maman babouin, sauf que j'allais beaucoup moins vite et que je ne mangeais pas les poux découverts; je les ai écrasés entre mes ongles. Ensuite, j'ai appliqué la lotion miracle, d'abord sur la tête du Pirate, puis sur celle de "ma aussi", nous avons laissé poser une nuit, et j'ai cueilli mes enfants, au saut du lit, avec un shampooing. Autant dire que la surprise douche + shampooing à jeun a moyennement plu à Numérobis, qui s'attendait plutôt à un bon petit déjeuner. Mais le résultat obtenu a été celui escompté: éradication totale des poux, anéantissement des lentes. Les draps ont été lavés à 60°, les sièges auto pulvérisés avec le pchit ad hoc, le traitement efficace à 100%.
N'empêche que je me demande encore d'où venaient ces poux.

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Vox clamantis in deserto

11 août 2008 (ç'aurait été l'anniversaire de mon grand-père)

Non, mon ordi n'est pas réparé, mais prends des risques et je blogue depuis le portable de K. Les messages seront probablement plus courts et moins fréquents, si la situation persiste.

Je reviens en plein désert, vu qu'on est mi-août, et que ceux d'entre vous qui ne sont pas en vacances sont devant les JO à la télé, en train de regarder la GRS sur poutre. Ben si, j'ai vu dans deux journaux régionaux, et de régions différentes s'il vous plaît, qu'il y avait mardi la finale de gymnastique rythmique (le pictogramme de la gymnaste avec un ruban) à la poutre. Ca doit être un nouveau sport à haut risque. Les journalistes nous prennent vraiment pour des imbéciles.

Je reviens en plein désert, aussi, du point de vue climatique. Ca fait un choc, de quitter la Bretagne verdoyante pour se retrouver sous une quasi-canicule, avec une végétation brûlée par le soleil. Ici, les prairies sont jaunes, les arbres rares. Et puis, je n'aime pas les forêts de pins, c'est bête, cette verdure persistante.
C'est si beau, un automne coloré!

Mais nous n'y sommes pas encore, n'est-ce pas, et j'ai quelques petites choses à vous raconter des vacances...

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J'arrive!

OK, les gens, je reviens bientôt, promis.

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